Découvrez le blog de l'Assemblée des Associations des Usagers de Paris Saint Lazare - AAUPSL

http://aaupsl.blogspot.com
Cette Assemblée permet aux associations de défense des usagers des diverses lignes aboutissant à Paris Saint-Lazare, de mettre en œuvre une démarche commune et solidaire au niveau d’un territoire élargi tout en respectant l’identité et les objectifs de chaque association adhérente.
Les associations membres sont : Bueil à Toute Vap’Eure (27) - Le Comité des usagers du Mantois (78) et l’AVUC Dieppe (76).

Signez la pétition : non au stationnement payant à Bonnières

La municipalité de Bonnières sur Seine a l'intention de rendre le parking de la gare payant. Face à cette injustice, le Comité propose de signer la pétition en ligne. Merci de signer la pétition, et divulguez la auprès de vos contacts.

Pour signer la pétition cliquez sur le lien suivant :
http://www.petitionpublique.fr/?pi=PPB78270

Note : Il n'y pas de doublon avec les personnes ayant signé la pétition sur papier.

mercredi 21 mars 2007

Incidents SNCF du 20 mars 2007

Le Parcours du combattant pour se rendre au travail :

Mardi 20 mars 2007 – Quai SNCF de Bonnières sur Seine – 7h35 à 7h45
Le train qui passe à 7h25 a été supprimé. Celui d’avant aussi apparemment vu le monde sur le quai… Un train s’arrête, il s’agit en fait du train prévu à Mantes à 7h16. Les gens se précipitent à l’intérieur.

Mardi 20 mars 2007 – Sur les Rails SNCF entre Bonnières sur Seine et Mantes la Jolie – 7h45 à 8h45
Au bout de dix minutes, le train démarre, puis freine, roule au ralenti pour finir par stopper à la sortie du tunnel de Rolleboise. Toutes les dix minutes, une annonce est faite pour indiquer que le train est arrêté en pleine voie, qu’il ne faut pas descendre du train, que le train va repartir, qu’un train est en panne devant nous, que le train dans lequel nous sommes ne fera pas d’arrêt à Rosny sur Seine (Qu’est-il advenu des usages de Rosny ? … Mystère !)

Mardi 20 mars 2007 – 50 mètres avant les Quais SNCF de Mantes la Jolie – 8h45
1ère annonce du contrôleur : attention les deux voitures de queue seront hors quai à Mantes.
2ème annonce du contrôleur : les voyageurs s’arrêtant à Mantes sont invités à descendre sur les voies. Des agents de la SNCF leur indiqueront le chemin jusqu’aux quais.
3ème annonce du contrôleur : TOUS les voyageurs doivent descendre sur les voies !!!

Et là, pagaille totale : quelques agents SNCF sont là pour aider les voyageurs à descendre du train (c’est plutôt haut quand il n’y a pas de quai !). Un troupeau humain envahit alors les voies et se dirige vers la gare. Des gens vont à travers rail, des agents SNCF leur crient que c’est dangereux. Certains prennent des photos, d’autres commencent à prévenir leur travail qu’ils seront très en retard. Tant bien que mal, la foule est aiguillée vers le quai B sans trop savoir pourquoi d’ailleurs : tels des moutons, les gens suivent le mouvement.

Mardi 20 mars 2007 –Quai SNCF B de Mantes la Jolie – 8h55
Un train est à quai…mais déjà en surcharge, des têtes sont plaquées contre les vitres. Ce train finit par partir. Le mécontentement s’amplifie. Un autre train arrive, il est 9h, un groupe de personnes applaudit. Il s’agit en fait du train passant habituellement à Bonnières à 7h45 et à Mantes à 7h58. (Les usagers de Bonnières qui étaient restés sur le quai à 7h45 ont donc attendu 1 heure dans le froid et sous la neige.) Les gens se précipitent et s’entassent dedans. D’autres attendent refusant d’être transporté comme du bétail et prendront finalement le train initialement prévu à 8h05 qui, du coup, n’est pas bondé et qui part de la gare de Mantes à 9h15. D’autres encore choisissent de prendre le bus reliant Mantes à la Défense.

Mardi 20 mars 2007 –Arrivée au travail : 10h au lieu de 8h50*
*en ayant essayé de prendre le train de 7h45 à Bonnières. Suivant les cas, le retard est monté jusqu’à 2 heures.


ML

mercredi 7 mars 2007

Indemnisation suite aux perturbations de la fin d’année 2006

Les usagers se font encore avoir !!!

La SNCF annonce une indemnisation sur la carte Orange de janvier 2007 et sur l’abonnement Carte Intégrale prélevé début février 2007 en compensation des perturbations importantes de novembre et décembre 2006 par les usagers de la ligne Rouen-Paris Saint Lazare :
geste commercial de la SNCF afin de calmer les esprits de plus en plus échauffés.

Effectivement, une réduction est effectuée lors de l’achat de la carte orange mensuelle début janvier et, ce, sans avoir à fournir de justificatif quelconque.

Les détenteurs de la carte Intégrale patientent, eux, jusqu’à début février pour découvrir qu’aucune remise n’a eu lieu sur leur prélèvement.

Réponse de la SNCF : il faut écrire pour réclamer son dû et fournir en plus un justificatif de lieu de travail !!!

J’ai donc écrit le 16 février 2007…nous sommes le 7 mars :

mon prélèvement de début mars a été fait une nouvelle fois sans réduction et je n’ai même pas eu de réponse à mon courrier !!!


ML

dimanche 4 mars 2007

La vie des usagers déraille à cause de la SNCF

Incidents du lundi 26 février au vendredi 2 mars : (non exhaustif )

Lundi 26/02 : le train de 7h26 à Bonnières est supprimé, les usagers sont contraints de prendre le suivant, celui de 7h45, soit un retard au départ de 20 mn qui culminera en un retard à l’arrivée de 31 mn. Régulièrement, la direction de la SNCF utilise ce train de 7h26 comme une marge d’ajustement en le supprimant et ce depuis des années, c’est l’un des trains précaires de la ligne. Cette pratique courante de la direction de la SNCF de faire deux trains en un provoque des conditions de transports déplorables, il n’y avait plus de places assises à partir de Bonnières, les usagers de Rosny et Mantes resteront debout, le train a poursuivi son trajet bondé. Les voyageurs étaient entassés sur les plates-formes et dans les couloirs pour une heure de trajet, il était difficile de se déplacer d’un point à un autre, on comprend alors que des usagers déclarent être traités comme du bétail, de plus ces trains circulent en surcharge avec tous les risques que cela implique.

Mardi 27/02 : au retour perturbations, par exemple pour le train de 18h10 au départ de Paris St Lazare qui a une correspondance à Mantes pour se rendre à Rosny et Bonnières et qui est également un train précaire car d’une manière générale les trains avec correspondance, surtout dans le sens Paris/ province subissent régulièrement des suppressions de correspondance à Mantes. C’est le cas ce mardi soir, la correspondance n’est pas assurée, pas d’information à Mantes, pas de solutions de remplacement, des trains passent en gare sans arrêts supplémentaires pour les deux prochaines gares situées à quelques kilomètres, les voyageurs de Rosny et Bonnières sont abandonnés, ils attendent et arriveront à destination après 20h00, soit avec plus d’une heure de retard.

Mercredi 28/02 : le passage à niveau situé à Jeufosse tombe en panne vers 17h00, pour des motifs évidents de sécurité, un ralentissement automatique des trains est déclenché. Ce passage à niveau occasionne des retards plusieurs fois par an, l’équipe d’intervention vient toujours de loin car il n’y a pas d’équipe sur place, de plus en fonction de la nature de la panne la réparation peut être longue. Malgré une intervention prolongée pendant la nuit, ce ne sera que dans le courant de la matinée du lendemain que la circulation des trains redeviendra normale. Tous les trains de retour seront retardés entre 25 mn et plus d’une heure, le train de 16h53 au départ de PSL est déclaré terminus à Mantes. Cette pratique de la Direction de la SNCF est courante en situation perturbée, au départ de Paris les voyageurs ne sont pas informés, ce n’est qu’à l’arrivée à Mantes qu’un terminus arbitraire est annoncé. De plus pour les usagers, notamment le 28/02 pour ceux de Bonnières qui utilisent les services de bus, les difficultés ne sont pas terminées car les autocaristes n’assurent pas les correspondances du fait des retards importants, conséquences : 15 à 25 mn de retard supplémentaire.

Jeudi 01/03 : les usagers viennent d’acheter leur carte orange mensuel. La réduction de 20% pour les titulaires de carte intégrale n’a pas eu lieu malgré les engagements de la SNCF. Les voyageurs quotidiens reviennent sur les quais pour apprendre que les retards de la veille continuent, ils sont exaspérés, la tension est forte, les récriminations envers la SNCF et son personnel fusent. A la gare de Bonnières, le train précaire de 7h26 est en retard, une annonce est diffusée alors qu’un train de marchandises interminable et bruyant traverse la gare dans le sens Paris/ province à vitesse ralentie, les usagers n’entendent rien, le 7h26 arrive avec 15 mn de retard a l’heure du train suivant, le train de 7h45, dans l’incertitude les voyageurs des deux trains montent dans le train à quai, comme lundi ils circuleront dans un train bondé et subiront à l’arrivée un retard de 25 mn. Le train de 7h45 passera avec un retard de 10 mn qui culminera à 15 mn à l’arrivée à PSL.

Vendredi 02/03 : encore des retards, ce matin la cause est un train de marchandises tombé en panne avant Vernon, la panne est signalée depuis 6h15 et bloque la circulation dans les deux sens. ( dans ce cas il est souvent nécessaire d’amener une autre locomotive pour pousser le convoi qui se déplace alors au pas). Les usagers venant de Paris pour travailler à Bonnières subissent 45 mn de retard. Pour la deuxième fois en cinq jours, le train de 7h25 est supprimé, pour la troisième fois en cinq jours les usagers du 7h26 et du 7h45 voyagent dans le même train. La navette qui passe à 8h42 est supprimée, en remplacement, il est annoncé que le « grande ligne » de 8h59 s’arrêtera à Rosny et Bonnières avec 10mn de retard. En fait il arrivera à Bonnières à 9h20, entre temps un corail est passé sans s’arrêter. A Mantes, les usagers dans l’incertitude monte dans le train « interdit » de 9h33 et subiront un retard de 35 mn. Les usagers du 8h59 subiront un retard à l’arrivée de 45 mn. Des employés de la SNCF passent dans les voitures pour connaître les voyageurs qui doivent se rendre gare de Lyon, les usagers posent des questions, dans un premier temps les contrôleurs se raidissent puis se détendent lorsqu’ils comprennent qu’un dialogue s’instaure, nous apprenons que le train de 8h59 est en retard également parce qu’il est tombé en panne et que le conducteur a réussi à refaire partir sa machine, nous leur apprenons qu’un train est tombé en panne sur la ligne précédemment, cela peut paraître étonnant mais il arrive fréquemment que le personnel de bord ne soit pas informé.

Souvent le désarroi des employés de la SNCF est palpable, ils subissent des situations qu’ils ne maîtrisent pas, sont en première ligne face à des usagers légitimement exaspérés, ils concèdent que les conditions de transports sont inacceptables et que la SNCF n’assure pas sa mission de transport. De nombreux contrôleurs connaissent et approuvent la démarche du Comité des usagers, ils s’interrogent sur les véritables intentions des dirigeants de la SNCF, appréhendent un déclin irréversible et craignent des confrontations graves avec les usagers.


Du 26 février au 2 mars, de 16 000 à 22 000 personnes, du Mantois, du Bonnièrois, de l’Eure et de Seine Maritime ont été victimes de ces retards.

Les causes de ces retards sont strictement internes à la SNCF et sont aggravés par sa carence dans l’information des voyageurs et son manque de réactivité.

Les retards dans les entreprises sont de 45 mn à 1h10 en seulement cinq jours.

Les retards du soir sont de 25mn à 2h20.

Ce qui donne un retard cumulé pour cinq jours de 1h10 à 3h20, nous sommes loin des statistiques de la SNCF.

Nous appelons les usagers à nous rejoindre pour obtenir des conditions de transports décentes et améliorer les dessertes, soyons solidaires !

Le président, Louis Gomez