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lundi 6 octobre 2008

En réaction du message d'Alain Antoine

Je viens de lire le témoignage d'Alain Antoine, et cela me rappel une histoire vécue dans le TER n° 851017 à destination d'Evreux, qui part à 17H53 de Paris St Lazare (17H49 à l'époque). Le train précédent (départ 17H37) avait été supprimé, et tous les usagers pour Mantes s'étaient rabattus sur ce train qui était par conséquent archi-bondé. Ce train était assuré par une rame orange à double étage. Des jeunes s'étaient installés à leur aise à l'étage inférieur d'une voiture mixte 1ère/2ème classe. Musique à fond et forte odeur de cannabis. Il restait des places de libres à coté des jeunes gens, mais personne n'osait s'installer parmi eux. Avec d'autres usagers j'en étais réduit à rester debout sur la plate-forme à respirer l'odeur suffocante du cannabis, et supporter les railleries et la musique. Nous ne pouvions changer de voiture, car la porte de communication était fermée. Arrivent 2 contrôleurs. L'un d'eux jette un rapide coup d’œil à l'étage inférieur depuis la plate-forme. Puis il débloque la porte et invite les usagers sur la plate-forme à s'installer en 1ère classe. Je suis le mouvement, puis rattrape le contrôleur et lui dit :

- Pardonnez-moi monsieur, c'est tout ce que vous faites ?
- Ben oui que voulez-vous que je fasse de plus ? Je vous ai donnez l'accès à la 1ère classe c'est déjà pas mal, répond le contrôleur.
- Oui mais attendez les voyageurs de l'étage supérieur sont incommodés eux aussi. De plus c'est interdit de fumer dans les trains.
- Alors écoutez monsieur, me répond le contrôleur d'un ton agacé, si vous êtes si courageux, allez vous-même leur dire d'éteindre leur cigarette. Si vous voulez vous retrouver avec la gorge tranchée c'est votre problème. Si vous n'êtes pas content vous avez qu'à faire une réclamation et demander que les contrôleurs soient accompagnés systématiquement par une brigade de la SUGE (Police ferroviaire).

Puis le contrôleur poursuivi son chemin sous les yeux médusés des usagers ayant assisté à la scène.

Quelques mois plus tard, je devais me rendre sur Paris. D'ordinaire j'ai une carte orange, mais étant en vacances, je n'en avais pas prise. Je m'étais donc acheté un coupon Mobilis qui permet de faire autant de voyage qu'on le désire en une journée. Sur ce coupon il faut mettre son non et prénom, et la date. Habitué de la carte orange, j'ai mis mon nom et prénom, et à la place de la date j'ai mis le numéro de la carte Mobilis. Arrivent 2 contrôleurs. L'un d'eux me contrôle, me fait remarquer mon erreur, et me demande de régler une amende forfaitaire de 25 €. Je lui ai expliqué que je n'étais pas un habitué du coupon Mobilis, lui montra ma carte orange avec les coupons des mois précédents, mais il ne voulut rien savoir. J'ai réglé l'amende non sans faire remarquer à l'agent de mon vif mécontentement. Promis la prochaine fois je m'habille en lascar, j'écoute de la musique à fond, et je fais mine de fumer. Comme ça les contrôleurs me laisseront tranquille !!!

Franck

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