Vendredi 30 avril 2010, je prends place dans le train Corail Intercité n° 13109 partant de Paris Saint Lazare à 14H20. Il était assuré par un V2N. Ayant de grandes jambes, (je mesure 1 m 93), je me place toujours dans les carrées ou il y a 4 sièges qui se font face. La ou les sièges sont à la queue leu leu, l'espace entre les 2 sièges n'est pas suffisant, et je me cogne les genoux.
Je suis monté dans la première voiture, et celle-ci étant quasiment vide, je n'avais que l'embarras du choix. Je me suis installé à mon aise dans un carré. De l'autre côté du couloir, un homme me fusillait du regard. Je n'y prêta pas attention, mais lorsque j'ai vu l'homme changer de place pour se placer dans le carré suivant, je me suis demandé si il n'avait pas changé de place à cause de moi. Je n'en voyant pas la raison, j'étais silencieux, et je m'apprêtais à tomber dans les bras de Morphée jusqu'à Mantes la Jolie.
Peut avant le départ, un jeune homme arriva. Il fila jusqu'au bout de la voiture, fit demi-tour, et marqua un temps d'arrêt en face du second carré ou l'homme s'était installé de l'autre côté du couloir. L'homme surveillait les moindres fais et gestes du jeune homme, et le fusillait du regard. Le jeune homme décida de s'installer dans le carré libre. A ce moment la, l'homme souffla, rassembla ses affaires, et s'en alla au fond de la voiture. Il lança à mon voisin et moi même un regard chargé de reproche, et je l'entendis maugréer quelque chose d'inaudible.
Ce comportement m'a amusé. Il est vrai que le jeune homme avait des écouteurs sur les oreilles, mais contrairement à d'autres usagers, on n'entendait rien. J'étais à plus près du jeune que l'usager qui lui était de l'autre côté du couloir. Si moi je n'entendais rien, forcément lui n'entendait rien non plus. Je ne vois donc pas ce qui pouvait le gêner, d'autant plus que nous étions séparés par le couloir. J'en ai déduis que cet usager ne voulait pas de voisin. Dans ce cas la, je lui déconseille de prendre les transports en commun...
Témoignage de Franck du comité
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