Octobre est là et la dégradation des conditions de transports avec !

Ce début d'octobre est calamiteux ! Il ne s'est pas écoulé un seul jour sans que nous ayons un retard ! Les retards matinaux de 5 à 10 minutes sont à nouveau quasi quotidiens et les usagers ratent leur correspondance. Qui dit rater une correspondance dit aussi arriver en retard à son travail... Ces retards ne passent plus au niveau des employeurs.

Nous voyageons de plus en plus souvent dans de vieux coucous rénovés et nauséabonds, y compris des coucous gris dans lesquels nous sommes secoués comme des pruniers !

Enfin, lorsque certains d'entre nous ont la chance de voyager dans des Bombardiers, les trains mis à notre disposition ne comportent que 4 ou 5 wagons, de préférence aux heures de pointe, si bien que cette semaine, certains usagers n'ont pu emprunter le train de 7h20 au départ de Bonnières car il était déjà archi-plein. Ils ont donc dû attendre le train de 7h37 qui lui aussi est arrivé bondé ! Le soir, le train de 18h53 au départ de Paris SL est toujours trop court et se transforme en bétaillère, avec des usagers assis par terre, dans les escaliers ou debout dans les couloirs.

Malgré nos requêtes réitérées, la direction de la SNCF ne semble toujours pas avoir saisi les conséquences de la désorganisation organisée de nos trains ! Les 5 minutes de retards matinales sont exaspérantes car elles sont quasi quotidiennes, les 10 minutes de retard du soir cumulées sont des heures supplémentaires payées par les parents aux nourrices, et des trains cours aux heures de pointe, ce sont des bétaillères dans lesquelles les voyageurs s'entassent, ce qui provoque fatigue et agressivité.

Impossible n'est pas français, dit-on. Malheureusement pour nous, il semblerait qu'il soit impossible à la direction de la SNCF d'éviter les retards quotidiens de 5 à 10 minutes et de prévoir des trains longs aux heures de pointe le matin et le soir.

Ces conditions de voyage font monter la tension parmi les usagers ! Avec les conséquences que cela peut avoir à la longue lorsque certains d'entre nous arriveront à un certain stade d'épuisement.

Sylvie

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