Hier soir, 1er février, nous avons eu la désagréable surprise de voir le retour des trains-porcherie, vous savez, ces vieux coucous hors d'usage, jamais nettoyés : le train n° 850053 de 18h27 au départ de Paris Saint Lazare nous attendait sur la voie n° 21. Le wagon de tête de ce train était jonché de détritus en tout genre, il y régnait des odeurs nauséabondes, notamment une odeur récurrente d'urine provenant du sol. Le train était bondé, mal chauffé et la lumière s'éteignait par intermittence, agrémentait un peu plus le voyage des usagers qui lisent !...
Nous avions cru, ces derniers mois, après nos maintes protestations, que la direction de la SNCF nous avait enfin débarrassés de ces porcheries ambulantes, mais la preuve en est qu'elles reviennent, preuve également que nous ne sommes à ses yeux que du bétail, voire des porcs !
Et pour agrémenter encore le retour à la maison d'autres usagers, le train de 18h47 a été purement et simplement supprimé, sans aucune explication, si bien que ces mêmes usagers, faute d'une salle d'attente chauffée (sans doute la faute des travaux...), ont été contraints d'attendre dans un froid glacial l'arrivée du train de 19h27, lequel a encore eu 15 minutes de retard.
1er février, première journée à rallonge du mois !
Certes, la direction de la SNCF nous objectera que c'est la faute des travaux ponctuels actuels, mais nous lui répondons d'ores et déjà qu'elle n'a pas besoin de ces travaux ponctuels pour nous faire voyager dans des conditions déplorables, ces travaux ne font que les dégrader encore plus.
Bon courage à tous pour les prochains jours sibériens.
Sylvie, membre du Comité de défense des usagers de l'Ouest Francilien.
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