Le Parcours du combattant pour se rendre au travail :
Mardi 20 mars 2007 – Quai SNCF de Bonnières sur Seine – 7h35 à 7h45
Le train qui passe à 7h25 a été supprimé. Celui d’avant aussi apparemment vu le monde sur le quai… Un train s’arrête, il s’agit en fait du train prévu à Mantes à 7h16. Les gens se précipitent à l’intérieur.
Mardi 20 mars 2007 – Sur les Rails SNCF entre Bonnières sur Seine et Mantes la Jolie – 7h45 à 8h45
Au bout de dix minutes, le train démarre, puis freine, roule au ralenti pour finir par stopper à la sortie du tunnel de Rolleboise. Toutes les dix minutes, une annonce est faite pour indiquer que le train est arrêté en pleine voie, qu’il ne faut pas descendre du train, que le train va repartir, qu’un train est en panne devant nous, que le train dans lequel nous sommes ne fera pas d’arrêt à Rosny sur Seine (Qu’est-il advenu des usages de Rosny ? … Mystère !)
Mardi 20 mars 2007 – 50 mètres avant les Quais SNCF de Mantes la Jolie – 8h45
1ère annonce du contrôleur : attention les deux voitures de queue seront hors quai à Mantes.
2ème annonce du contrôleur : les voyageurs s’arrêtant à Mantes sont invités à descendre sur les voies. Des agents de la SNCF leur indiqueront le chemin jusqu’aux quais.
3ème annonce du contrôleur : TOUS les voyageurs doivent descendre sur les voies !!!
Et là, pagaille totale : quelques agents SNCF sont là pour aider les voyageurs à descendre du train (c’est plutôt haut quand il n’y a pas de quai !). Un troupeau humain envahit alors les voies et se dirige vers la gare. Des gens vont à travers rail, des agents SNCF leur crient que c’est dangereux. Certains prennent des photos, d’autres commencent à prévenir leur travail qu’ils seront très en retard. Tant bien que mal, la foule est aiguillée vers le quai B sans trop savoir pourquoi d’ailleurs : tels des moutons, les gens suivent le mouvement.
Mardi 20 mars 2007 –Quai SNCF B de Mantes la Jolie – 8h55
Un train est à quai…mais déjà en surcharge, des têtes sont plaquées contre les vitres. Ce train finit par partir. Le mécontentement s’amplifie. Un autre train arrive, il est 9h, un groupe de personnes applaudit. Il s’agit en fait du train passant habituellement à Bonnières à 7h45 et à Mantes à 7h58. (Les usagers de Bonnières qui étaient restés sur le quai à 7h45 ont donc attendu 1 heure dans le froid et sous la neige.) Les gens se précipitent et s’entassent dedans. D’autres attendent refusant d’être transporté comme du bétail et prendront finalement le train initialement prévu à 8h05 qui, du coup, n’est pas bondé et qui part de la gare de Mantes à 9h15. D’autres encore choisissent de prendre le bus reliant Mantes à la Défense.
Mardi 20 mars 2007 –Arrivée au travail : 10h au lieu de 8h50*
*en ayant essayé de prendre le train de 7h45 à Bonnières. Suivant les cas, le retard est monté jusqu’à 2 heures.
ML
Mardi 20 mars 2007 – Quai SNCF de Bonnières sur Seine – 7h35 à 7h45
Le train qui passe à 7h25 a été supprimé. Celui d’avant aussi apparemment vu le monde sur le quai… Un train s’arrête, il s’agit en fait du train prévu à Mantes à 7h16. Les gens se précipitent à l’intérieur.
Mardi 20 mars 2007 – Sur les Rails SNCF entre Bonnières sur Seine et Mantes la Jolie – 7h45 à 8h45
Au bout de dix minutes, le train démarre, puis freine, roule au ralenti pour finir par stopper à la sortie du tunnel de Rolleboise. Toutes les dix minutes, une annonce est faite pour indiquer que le train est arrêté en pleine voie, qu’il ne faut pas descendre du train, que le train va repartir, qu’un train est en panne devant nous, que le train dans lequel nous sommes ne fera pas d’arrêt à Rosny sur Seine (Qu’est-il advenu des usages de Rosny ? … Mystère !)
Mardi 20 mars 2007 – 50 mètres avant les Quais SNCF de Mantes la Jolie – 8h45
1ère annonce du contrôleur : attention les deux voitures de queue seront hors quai à Mantes.
2ème annonce du contrôleur : les voyageurs s’arrêtant à Mantes sont invités à descendre sur les voies. Des agents de la SNCF leur indiqueront le chemin jusqu’aux quais.
3ème annonce du contrôleur : TOUS les voyageurs doivent descendre sur les voies !!!
Et là, pagaille totale : quelques agents SNCF sont là pour aider les voyageurs à descendre du train (c’est plutôt haut quand il n’y a pas de quai !). Un troupeau humain envahit alors les voies et se dirige vers la gare. Des gens vont à travers rail, des agents SNCF leur crient que c’est dangereux. Certains prennent des photos, d’autres commencent à prévenir leur travail qu’ils seront très en retard. Tant bien que mal, la foule est aiguillée vers le quai B sans trop savoir pourquoi d’ailleurs : tels des moutons, les gens suivent le mouvement.
Mardi 20 mars 2007 –Quai SNCF B de Mantes la Jolie – 8h55
Un train est à quai…mais déjà en surcharge, des têtes sont plaquées contre les vitres. Ce train finit par partir. Le mécontentement s’amplifie. Un autre train arrive, il est 9h, un groupe de personnes applaudit. Il s’agit en fait du train passant habituellement à Bonnières à 7h45 et à Mantes à 7h58. (Les usagers de Bonnières qui étaient restés sur le quai à 7h45 ont donc attendu 1 heure dans le froid et sous la neige.) Les gens se précipitent et s’entassent dedans. D’autres attendent refusant d’être transporté comme du bétail et prendront finalement le train initialement prévu à 8h05 qui, du coup, n’est pas bondé et qui part de la gare de Mantes à 9h15. D’autres encore choisissent de prendre le bus reliant Mantes à la Défense.
Mardi 20 mars 2007 –Arrivée au travail : 10h au lieu de 8h50*
*en ayant essayé de prendre le train de 7h45 à Bonnières. Suivant les cas, le retard est monté jusqu’à 2 heures.
ML
3 commentaires:
Message de Victoire :
Signalement retard du 23/03/07 – Train de 7h45
Vive la communication :
A 7 :51, ne voyant pas le train arriver, j’ai téléphoné à la gare (eh oui du quai), pour comprendre le retard.
Monsieur le guichetier (aimable), m’informe que le train aura 25 mn de retard, mais qu’une annonce sera faite après le passage d’un train qui arrivait de Paris.
Contenu Annonce :
« Le train n° bidule aura 25 mn de retard en raison d’un colis suspect en gare de Gaillon Aubevoy, veuillez nous excuser ». Et hop un petit noir au café pour accusé ce retard.
Le train est passé à 8 h05 et est arrivé à Paris à 8 :48 au lieu de 8h35, soit 13 mn de retard.
Informations site SNCF :
Vous pourrez constater qu’en surfant sur le site de la SNCF, le motif est : Incident d’exploitation.
D’ailleurs, les trains de 6h58 et 7h26 ont eux aussi eu du retard, si on croit les temps déclarer sur le site SNCF, le total des retard pour ce matin est de : 35 mn.
Entre le colis suspect et l’incident d’exploitation et les causes non définies : Quelles sont les véritables causes ???
Alors non, nous n’excusons pas la SNCF.
J’espère que ce soir, la SNCF va assurer un peu !!!
Victoire, Usager lasse… … …
L’Homme est-il un Animal ?
Lorsque l’Homme, l’Usager des transports en commun, est traité comme un animal …
Cette simple phrase revient souvent, beaucoup trop souvent, et si naturellement. Cette plainte, cet étouffement mental pour pouvoir se rendre sur son lieu de travail.
Tant en temps normal (peu de trains, beaucoup de retards, des trains supprimés),
Qu’en temps de grève (l’unique train est souvent à l’heure).
Nos trains de banlieues, si la SNCF le voulait, pourraient être presque agréables.Si seulement il y en avait plus aux heures de pointes, et dans le courant de la journée. A l’heure, bien sûr et sans retard.
Enfin, ce soir j’ai envie de hurler, de beugler : pas une place de disponible.Les sas, les couloirs sont bondés de monde.
Les marches, les porte-bagages accueillent égoïstement quelques fessiers.Des femmes et des hommes, après leur journée de travail, tassés dans des trains sans confort. Estimons-nous heureux, nous avons droit au chauffage.
(Enfin, pas toujours, certains wagons demeurent parfois sans chauffage)
L’été c’est une autre affaire, moiteurs, transpirations excessives ; c’est lamentable.
(Les 53° à subir dans le wagon durant la canicule, sans distribution d’eau)
Ah, notre belle et tranquille campagne, loin de la cohue parisienne ;
J’ai décidé de laisser les turpitudes de la vie citadine et choisi de résider à la campagne.
Les Portes de la Normandie, la province à une dizaine de kilomètres de ma jolie maison.
La gare Saint-Lazare rassasiée de ces banlieusards qui attendent, courent prendre leur train.
Ce soir, donc, comme tous les soirs, je prends mon train, direction le 78, rejoindre mon nid enchanteur. Un train ressemblant à une bétaillère, avec son trop plein de voyageurs. Mheuuuuuuuu !!!!
Assise sur les marches menant à l’étage du wagon, j’observe les autres voyageurs de ce train :
Les visages sont désolés, excédés, lassés, nerveux, même triste.
Nous y sommes « dépression collective » pour ces nombreux voyageurs non respectés.
J’ai la tête lourde, je suis fatiguée, comment peut-on être tant laxiste pour l’usager ?
Pourtant le coupon mensuel « 7 zones » est de 129 €, est-ce le prix pour être traité comme un animal !!!
Peu de trains pour des citoyens qui ont voulu quitter la capitale, la proche banlieue,
Pour pouvoir s’offrir un carré d’herbe fraîche (à brouter peut-être !?!?).
Que c’est pathétique. Etre traité comme animal, et l’Homme dans tout ça ???
A quand du respect pour les usagers ??? A quand moins d’indifférence ???
Texte de Victoire - 7/11/2006
Message S. ROBERT, usagère SNCF :
Je suis un usager de la gare de Bonnieres et me joins à vous pour vous faire connaître mon mécontentement. Encore 20 minutes de retard ce matin sur le train de 7 H44 Raz le bol en une
semaine je dois rattraper 1 h20
Je n'ai plus qu'une semaine car nouys sommes en fin de mois sans compter les retards de la semaine prochaine car ce week end des travaux importants sont
encore prévus (avec suppression de train comment font les gens qui
travaillent le week end !) c'est vrai que nous ne sommes que du bétail.....
Dernière chose si mardi à Bonnières il n'a pas été faite d'annonce nous annoncant des problèmes "c'est par mesure de sécurité" dixit la personne au
guichet à Bonnières que nous avons réussi à joindre par téléphone à 9 h 10 car avant la gare était sur répondeur.....La SNCF aurait elle quelque crainte quant à nos réactions....
S ROBERT
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