L'Homme est-il un animal ?

Le Comité : des usagers sympathiques et dynamiques.
Nous avançons à notre rythme pour améliorer nos conditions de transport.

Je ne connaissais les trains de banlieues, c'est chose faite !!!
[Ecrit de Novembre 2006 / ancienneté usager : 2 mois]

Lorsque l’Homme, l’Usager est traité comme un animal ?…

Cette simple phrase revient souvent, beaucoup trop souvent, et si naturellement.
Cette plainte, cet étouffement mental pour pouvoir se rendre sur son lieu de travail
Nos trains de banlieues, si la SNCF le voulait, pourraient être presque agréables.
Si seulement, il y en avait plus, sans retards et sans suppressions.

Comme à son ordinnaire, la gare Saint-Lazare regorge de banlieusards qui attendent, courent prendre leur train avec son trop plein de voyageurs ;
Certains soirs, j’ai envie de hurler, de beugler : pas une place de disponible.
Les sas, les couloirs sont bondés de monde. Les marches, les porte-bagages accueillent égoïstement quelques fessiers.
Des femmes et des hommes, après leur journée de travail, tassés dans des trains sans confort.
Assise sur les marches menant à l’étage du wagon, j’observe les autres voyageurs de ce train : Les visages sont désolés, excédés, lassés, nerveux, même triste.
Comment peut-on être tant laxiste pour l’usager ? Pourtant le coupon mensuel à un coût pour ces voyageurs qui sont traités comme des animaux !!!

Ah, notre belle et tranquille campagne, loin de la cohue parisienne ;
J’ai décidé de laisser les turpitudes de la Capitale, de la vie citadine et choisi de résider à la campagne.
Les Portes de la Normandie, la province : une dizaine de kilomètres de mon havre de paix.
Quel constat : Peu de trains pour ces citoyens qui ne veulent pas quitter leur paradis vert, pour ceux qui ont voulu quitter la capitale, pour pouvoir s’offrir un carré d’herbe fraîche (à brouter peut-être !?!?).
Que c’est pathétique. Etre traité comme animal, et l’Homme dans tout ça ???
A quand du respect pour les usagers ??? A quand moins d’indifférence ???

Soyons Epicurien :

... nous devons méditer sur les causes qui peuvent produire le
bonheur, puisque lorsqu'il est à nous, nous avons tout, et que, quand il
nous manque, nous faisons tout pour l'avoir.
[Lettre à Ménécée - Epicure]