Découvrez le blog de l'Assemblée des Associations des Usagers de Paris Saint Lazare - AAUPSL

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Cette Assemblée permet aux associations de défense des usagers des diverses lignes aboutissant à Paris Saint-Lazare, de mettre en œuvre une démarche commune et solidaire au niveau d’un territoire élargi tout en respectant l’identité et les objectifs de chaque association adhérente.
Les associations membres sont : Bueil à Toute Vap’Eure (27) - Le Comité des usagers du Mantois (78) et l’AVUC Dieppe (76).

Signez la pétition : non au stationnement payant à Bonnières

La municipalité de Bonnières sur Seine a l'intention de rendre le parking de la gare payant. Face à cette injustice, le Comité propose de signer la pétition en ligne. Merci de signer la pétition, et divulguez la auprès de vos contacts.

Pour signer la pétition cliquez sur le lien suivant :
http://www.petitionpublique.fr/?pi=PPB78270

Note : Il n'y pas de doublon avec les personnes ayant signé la pétition sur papier.

jeudi 14 janvier 2010

Il a évité une catastrophe ferroviaire - Article du Parisien du 17 décembre 2009

Le 13 novembre dernier, nous vous informions sur notre blog de la raison des perturbations du 3 novembre sur la ligne Paris-Evreux-Serquiny. Voir le billet en cliquant ici Le 17 décembre dernier, le Journal Le Parisien publiait un article suite à une réception donnée à la gare de Mantes-la-Jolie à l'attention de la personne ayant évité l'accident. Nous vous proposons de découvrir cet article.

Il a évité une catastrophe ferroviaire

Le sang-froid d’un automobiliste a permis d’éviter un drame sur la ligne Paris-Caen, près de Bréval. Des vies humaines ont été épargnées grâce à lui.

Hier soir, Adrien V., 23 ans, était le héros d’une réception donnée à la gare de Mantes-la-Jolie par des responsables de la SNCF.

Le 3 novembre, vers 18 h 30, ce technicien, employé dans une concession BMW de Buchelay, rentre chez lui à Gilles (Eure-et-Loir). Sur sa route, à hauteur de Neauphlette, une commune proche de Bréval, il aperçoit plusieurs voitures, clignotants allumés, stationnées près des voies SNCF.

Un véhicule accidenté est bloqué sur les rails. Son conducteur est sain et sauf. Le jeune homme ralentit puis poursuit sa route, convaincu que les automobilistes gèrent convenablement la situation. Quelques mètres plus loin, il change d’avis : « Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai éprouvé le besoin de faire demi-tour », confie ce solide gaillard. Arrivé à la hauteur du petit groupe, il s’aperçoit rapidement que personne n’a pensé à alerter la SNCF. « Je savais qu’à cet endroit, et à cette heure de pointe, les trains sont fréquents et bondés. Si une rame devait percuter la voiture, c’était la catastrophe assurée. »

Adrien remonte immédiatement dans sa voiture, une BMW de 230 CV et fonce à toute vitesse vers la gare de Bréval. Arrivé sur place, il se gare comme il peut, saute de son véhicule et prévient la guichetière. « Lorsque je lui ai présenté le problème, son visage s’est d’abord décomposé. Mais elle a eu le bon réflexe en prévenant tout de suite le poste d’aiguillage de Mantes. Elle m’a mis en relation téléphonique avec un responsable. » Mais au moment d’entamer la conversation, Adrien entend le Paris-Caen, avec près d’un millier de voyageurs à son bord, passer à toute vitesse en gare de Bréval. La voiture n’est qu’à quelques secondes de là. Il y a urgence. Pourtant, à l’autre bout du fil, l’aiguilleur ne cède pas à la panique et décide de couper le courant sur la ligne.

Le train s’arrête à 400 m de la voiture

Au même instant, dans sa cabine de pilotage, Alain constate une panne d’alimentation sur le secteur. Comme le veut la procédure, le conducteur freine son train. La rame de 600 t, lancée à presque 160 km/h, met presque un kilomètre à stopper. « En fait, la procédure prévoit de freiner au bout de vingt secondes, lance Alain. Mais je n’ai pas attendu ce délai. » Et heureusement : le train s’arrête à seulement 400 m de la voiture accidentée, soit neuf petites secondes. « Deux cents mètres après le lieu de l’accident, il y a un pont. Le train aurait très bien pu dérailler à cause de la voiture, glisser vers le pont et chuter. Mais, grâce au dévouement de ce jeune homme, on a évité le pire », se félicite Jean-Louis Couderc, maire (SE) de Neauphlette. Outre leur professionnalisme, les agents SNCF réaliseront une autre prouesse en rétablissant le trafic sur la ligne Paris-Caen, une heure et demie après l’alerte.

Mehdi Gherdane

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