Train court et manque d'anticipation

Samedi 6 février, la Direction de la SNCF ne sait pas que les vacances scolaires viennent de débuter.

Gare de Mantes la Jolie, le train de 8h08 arrive, il est déjà plein avant que les usagers de Mantes y montent, et pour cause depuis la veille les élèves de Haute-Normandie sont en vacances. Les couloirs sont pleins, parents avec enfants et valises, personnes qui se rendent à Paris pour ce dernier week-end de soldes, plus tous ceux qui se rendent à leur travail. Tous ces voyageurs ont fait le bon choix de prendre le train, par contre la SNCF ne fait pas face à cette affluence ponctuelle facilement prévisible, ce n’est malheureusement pas la première fois que les usagers sont les victimes de ce type de carence.

La SNCF ne prévoit pas mais propose des solutions hallucinantes, comme le train est déjà bondé, les usagers du Mantois sont invités à prendre le train de 8h10. Gros problème négligé par la SNCF, ce train est omnibus, ce qui implique une arrivée tardive à Paris Saint Lazare, soit 9h07 au lieu de 8h40 avec un retard de 27 minutes.

Petit rappel : les usagers qui prennent le train se rendent majoritairement à leur travail et ne peuvent se permettre un retard supplémentaire alors que depuis plusieurs semaines la régularité est médiocre. Résultat du manque d’initiative de la Direction de la SNCF, les voyageurs de Mantes montent dans le train et s’entassent.

Train de 9h08 : Même situation, même absence d’anticipation et même punition, les voyageurs montent dans un train bondé et voyagent dans des conditions lamentables. Nous savons que généralement l’ALLER implique le RETOUR et ce samedi 6 février une nouvelle épreuve.

Gare de Paris Saint Lazare :

18h15, le train de 18h20 n’est pas mis à quai, plusieurs annonces ont été faites pour prévenir d’une mise à quai tardive, d’un seul coup, il y a un mouvement de foule, le train de 18h20 vient d’être affiché, des centaines de personnes se déploient sur une surface restreinte, l’entrée du quai est saturé, un bouchon de personnes se forme, le train est sur le quai 23, mais il est à quai également sur le précédent, les voyageurs présument qu’il vont pouvoir monter des deux cotés, méprise, les portes restent fermés, il faut contourner le train pour être du bon côté, certains passent l’espace qui se trouve entre la locomotive et le butoir, c’est la bousculade. Ceux qui sont sur le quai 23, remonte le train, en moins de trois minutes, il n’y a plus de places dans les dernières voitures. De plus, le quai 23 est encombré par des travaux sur les piliers, cela freine le cheminement des voyageurs. La Gare Paris Saint Lazare est en travaux de depuis si longtemps, transformée en labyrinthe, avec des autocollants aux couleurs criardes qui côtoient la saleté, que les usagers ont pris l’habitude d’enjamber les obstacles et de courir.

Les usagers qui ne sont pas encore montés dans le train se retrouvent en tête du train, la dernière voiture est déjà saturée, les voyageurs s’entassent et restent debout, il devient impossible de se déplacer à l’intérieur du train. Les personnes protestent, s’indignent des conditions de déplacements. Ils expriment leur colère contre la SNCF. Là aussi il y carence, le train de 18h20 est le dernier train direct avant celui de 20h20, soit un écart aberrant de 2h00, Alors il est logique que les personnes qui veulent rentrer prennent le 18h20 qui presque tous les samedis est saturé.

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