Le mois d'avril est plus que désastreux ! Nous totalisons 13 suppressions de trains et 34 retards, soit au total 626 minutes de retard, équivalant à 10 heures et 43 minutes.
A cela s’ajoutent 15 jours de conflit social durant lesquels nous avons dû subir la suppression de 36 trains et voyager dans des conditions épouvantables, ce qui fait un total de 49 suppressions de trains ! Et là encore, le dindon de la farce, c’est l’usager qui a été et continue à être doublement pénalisé : non seulement il a été la victime d’un conflit social pour la troisième fois depuis le début de l’année, mais encore, c’est lui qui, une fois de plus, paie le prix fort de ce conflit.
En effet, la direction de la SNCF étant incapable d’instaurer un dialogue social dans l’entreprise, elle a cette fois encore été incapable de gérer et de régler ce dernier conflit, au détriment, bien entendu, des usagers. Or, comme un conflit social coûte très cher à l'entreprise, la direction de la SNCF n’a donc rien trouvé de mieux que de renforcer ses contrôles de titres de transports depuis deux jours, principalement entre Bonnières et Vernon ! C’est, il faut bien l’avouer, un bon moyen de boucher les trous ! L’usager subit les conséquences des conflits sociaux et il paie pour le manque à gagner !
Sylvie
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