Courrier électronique
Bréval, le 7 février 2013
Monsieur le Directeur,
Je me permets de vous écrire ce courrier afin de vous faire part du mécontentement du Comité, et de ses adhérents, sur les conditions de transport actuelles.
En effet, depuis plusieurs semaines, les TER 2NNG qui circulent sur la ligne Paris – Vernon – Rouen sont en unité simple au lieu d’unités doubles (5 voitures au lieu de 10). Quant à la ligne Paris – Evreux – Serquigny, les trains aux heures de pointes sont régulièrement assurés avec un TER 2NNG en unité simple, au lieu des rames VO2N Haute-Normandie (5 voitures au lieu de 7). Ces compositions réduites génèrent des trains bondés, des tensions et des bousculades, et de nombreux usagers debout. Les conditions de sécurité ne sont pas remplies, car le chef de train ne peut même pas parcourir la rame comme il doit le faire après le départ de Paris St Lazare. Il est souvent pris pour cible, alors qu’il n’y est pour rien et qu’il subit tout comme les usagers.
Nous sommes bien conscients que l’épisode neigeux a eu des conséquences sur le matériel, mais il parrait incroyable que même le matériel récent, présenté comme fiable par Monsieur Le Vern et vous-même, soit immobilisé pour quelques centimètres de neige.
De plus, le 28 janvier 2013, nous avons appris que les TER n° 851021 et 851042 seront supprimés du 29 janvier au 8 février, suite à une immobilisation d’une grande partie du matériel Transilien. Si l’on peut comprendre que Transilien cherche à réquisitionner du matériel pour palier au manque de rame, il est en revanche inacceptable que des rames destinées à l’activité TER soient réquisitionnées.
Comme l’expliquait Madame Larrouy sur le blog de la ligne J, en réponse à un usager qui s’insurgeait que ce soit surtout les trains Paris – Ermont et Paris – Cormeilles en Parisis qui sont supprimés, elle lui répondait que la SNCF supprimait les trains circulant sur des lignes dont les gares sont souvent desservies. Par exemple : en cas de suppression d’un train Paris – Ermont, les usagers attendront le train suivant 10 à 15 minutes maximum. En revanche les usagers désirant prendre le TER n° 851021, se verront dans l’obligation d’attendre une heure ! Les personnes qui doivent récupérer des enfants en garderie devront payer une heure supplémentaire, ce qui en 9 jours ouvrable n’est pas négligeable !
Cette situation inédite est intolérable. Nous demandons un retour rapide à la normale, et que les dispositions nécéssaires soient prises pour que cela ne se reproduise plus à l’avenir.
Espérant être entendu, je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes salutations distinguées, assorti du mécontentement durable des usagers.
Franck MENANT
Membre du Comité des usagers des transports de l’ouest francilien
Responsable de la gare de Bréval
Publication sur le blog du Comité
Copie au STIF, aux élus, aux représentants du personnel, à la presse
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