PQ Nié

Au regard de la saleté croissante et récurrente de nos trains, voici le constat de Jean-Philippe qui reflète le ras-le-bol des usagers devant un tel manque d'hygiène, propice à la propagation de virus en tous genres : si, certes, le comportement de certains usagers est condamnable, l'absence de nettoyage quotidien de nos trains l'est tout autant sinon plus.

Le PQ est un tapis volant permettant de faire voyager les feuilles de l'hygiène... Malheureusement, de nombreux emprunteurs les laissent virevolter comme si c'était l'automne et les voilà qui s'accumulent, mouillés et puants à coté de leur antre qui dégouline de restes de jaillissements mal ciblé. Oh non, n'accusez pas les secousses de la rame, même le chef d'orchestre sait tenir sa baguette dans ses pires mouvements…

Mais pire encore, d’autres d’entre-vous, considérant peut-être que les toilettes étaient trop sales, se sont lâchés dans le compartiment lui-même, laissant derrière eux une belle odeur caractéristique de ce liquide biologique composé des déchets de leur organisme secrété par leurs reins après filtration de leur sang, en d'autre terme la pisse !!!

Je ne fais par ce message, que rapporter un constat quotidien à la fois olfactif et occulaire d’un ras-le-bol quasi quotidien… : A eux deux, ils rendent fort désagréable "l'envie pressante" de s'installer sur une des places assises du wagon dans lequel je monte avec mes compagnons de voyage.Un haut-le-cœur mutuel nous a poussés à quitter les lieux espérant que le wagon suivant nous épargnerait cela.Eh oui, encore une fois, les coins n'ont pas été assez sympas et l'équipe de nettoyage les a négligés.

Que ce soit sous ou sur les sièges, la crasse s'installe avec une facilité dont le protagoniste est peut-être vous, lecteur de ce message : vous qui buvez un soda et abandonnez une fois vidé, avec une négligence assurée et peut-être inconsciente, la cannette à même le sol, qui elle-même exaspèrera par son va-et-vient perpétuel de roulades incessantes, le lecteur du journal Métro qui pendant 20 minutes, "Direct" ment le Soir ou le Matin ou en Equipe s’informe des calamités journalières.

Peut-être que même lui, ce quidam à première vue innocent, fera lui aussi en sorte d’abandonner son tissu de ragots politico-médico-sporto-média-dramatique à coté de cette dernière sur la banquette qu’il occupait avant de la quitter… Oui, vous savez, juste à coté de la barquette de frite vide et du coffret à hamburger ou jaillissent encore un peu de ketchup-mayo pas encore sec mais suffisamment ragoûtant pour que moi ou un autre, en bonne âme et conscience, daigne l'attraper pour le jeter à la poubelle. Oui, m'sieur-dame, oui, cela m'arrive de ramasser ces ordures...

Petite anecdote de printemps : dans mon village était organisé le nettoyage de printemps. Ce jour-là, j’avais franchement autre chose à faire mais en bon éco-citoyen, j'ai ramassé pas loin de 200 mégots de clopes, paquets de clopes vides, emballages en plastique sur le trajet qui sépare mon chez moi au point d'arrêt du car, en pleine nature donc... Sur une distance de moins d'un kilomètre ! Imaginez donc les autres kilomètres que je n'ai pas eu la force d'attaquer. Dès le lendemain, comme par un virus fatal né de duos pouce-index moulés dans une main qui, dans un élan suffisant à travers la vitre de la voiture qui l'héberge déposera de nouveaux cousins et autres congénères polluants ça et là comme poussés par une vengeance d'avoir retiré les précédents…J'étais désappointé !!!Toutefois, il faut relativiser…D'aucun diront qu'il existe un service de nettoyage et c'est leur boulot !!! Hummm ??? Que ce soit dehors ou dedans.Qui n'a pas pensé ça un jour, hein !, Allez, avouez...Pourtant, elle n'est pas si loin la poubelle. Si ?

Remarquez, l'équipe de nettoyage ne vient pas souvent, certes il faut le constater. Et là, la SNCF a sa part de responsabilité, peut-être dans un souci financier euh, pécunier (allez petite crise, prend ça aussi…), mais ces respectables employés ne sont-ils pas devenus des aquabonistes eux aussi ?A les prendre pour vos larbins, que peuvent-ils penser au fond ? Ne s'autorisent t-ils pas la liberté de penser à l'inverse de vous ?

Dire quelque chose comme :"Ben tiens, t'as mis ta merde ici, ben tu te rassiéras dessus !"

La conscience professionnelle peut elle aussi avoir des failles lorsque l’on abuse de sa générosité…Alors, même si ce message est cru et vous choque (c'est le but en fait) prenez à votre tour 5 secondes de votre temps pour garder à l'esprit et, par voie de conséquence, dans votre main, le truc dont vous voulez vous débarrasser et libérez-le dans un container ad-hoc.
Cela évitera que vous contestiez le manque de sérieux de la part de ces équipes et vous gagnerez bonne conscience de dire que ce n'est pas à cause de vous...Si chacun fait ce petit geste, on pourra y arriver...Le succès de cette (vaste) entreprise est et restera individuel.

Jean-Philippe

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