Le train de 7h37 au départ de Bonnières a été annoncé à 7h39 avec un retard de 10 minutes, sans explication. Puis, à 7h49, un train rapide est passé sans avoir la bonne initiative de nous prendre au passage.
A 7h50, nouvelle annonce pour nous indiquer que notre train aurait 10 minutes de retard, alors qu’il en avait déjà 13...
A 8h00, toujours pas de train en vue, jusqu’à ce qu’une troisième annonce nous précise que notre train aurait finalement 30 minutes de retard, « en raison d’un incident technique ».
Enfin, à 8h10, notre train entre en gare, encore un vieux coucou rénové, et en gare de Mantes la Jolie, le chef du bord du train annoncent que les correspondances au départ de Mantes auront 30 à 40 minutes de retard en raison du retard de notre train.
Une fois arrivés à Paris Saint Lazare, Le chef de bord nous a présenté ses excuses pour le retard de notre train « dû à des difficultés d’acheminement du train en gare de Vernon ! " Et pour couronner le tout, le wagon dans lequel Jean-Philippe et moi sommes montés avait encore une fenêtre ouverte, bloquée, impossible à fermer puisque sans poignée, générant, bien entendu un courant d’air désagréable. Ce désagrément étant quasi quotidien, Jean-Philippe avait tout prévu : il avait emporté une pince qui lui a permis de remonter la vitre et de fermer la fenêtre !
Nous avions compris depuis longtemps que la SNCF préfère faire du neuf avec du vieux plutôt que nous offrir des trains neufs. Mais ce n’est pas le tout de rénover les vieux coucous, encore faudrait-il le faire proprement ! Vendredi soir 23 juillet, une grosse pluie d’orage s’est abattue sur le train de 18h33 au départ de Paris Saint Lazare. Certes, toutes les fenêtres étaient fermées, mais j’ai dû changer de place, car la pluie passait à travers la vitre fermée...
Incidents techniques, difficultés d'acheminement des trains, retards et inconfort, wagons fermés et inaccessibles aux voyageurs, notamment le soir au départ de Paris Saint Lazare, bétaillères après une journée de travail, voici le quotidien des usagers de Paris Saint Lazare, terminus des oubliés .... mais la direction de la SNCF continue à s'en moquer, puisque, malgré l'intervention régulière des associations d'usagers, la situation perdure. Se moquera-t-elle de la colère des usagers lorsque celle-ci éclatera ?
Bonne journée à tous et bon courage.
Sylvie
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