Ce matin, lundi 28 mars, plusieurs usagers s'étaient installés dans une voiture titrée 1ère classe d’un bombardier, faute de place assises visibles (on les reconnait par leur siège rouge mais pas par leur confort). Entre Bonnières et Mantes, les usagers ne disposent pas d'assez de temps pour parcourir tout le train...
Surgit d'un coup un contrôleur. Bien content de verbaliser un usager dépourvu de titre de transport, celui-ci joue de sa boîte avaleuse d'euros via la carte bleue de ce voyageur... Sans rechigner, il paye. A croire, de part son attitude, que de façon permanente, il voyage dépourvu de titre de transport, et qu'il paye l'amende à chaque fois. Dans un sens, il a raison. Ca coûte moins cher ainsi. Toutefois, espérons pour lui qu'un contrôle n'ait pas lieu chaque jour.
Une fois sa tâche accomplie, notre contrôleur s’adresse aux autres voyageurs et là, je vois qu'il sort son sermon sur le fait que le pass Navigo ne donne pas accès aux premières classes. Certes... ah oui ? Deux jeunes femmes visées se lèvent et cherchent désespérément une place en seconde où déjà, il n'y a pour ainsi dire plus.
A mon tour d'être contrôlé avec une voyageuse qui est souvent à mes cotés le matin. Le contrôleur nous ressort sa narration à propos des premières, et ajoute que si nous voulons rester, nous devons nous acquitter de 25 €. Sinon, nous devons sortir et aller en seconde. Nous protestons un peu dans le sens où cette forme de répression facile n'est là que pour faire du fric et qu'en aucun cas, lorsqu’il y a des problèmes (retards, suppression de trains...) , nous ne pouvons à notre tour, verbaliser la SNCF. Le contrôleur nous explique alors que la dame en face, qui semble venir de loin, possède un titre de 1ère, et que doit-il lui répondre s'il n'y a plus de places car occupées par des personnes munis de pass Navigo (il est abruti en plus) ? Hummm ? Et bien, si moi personnellement - ça ne m'est jamais arrivé en 2 ans en prenant le train matin et soir tous les jours - je me vois interpeller par un quidam muni d'un tel billet, je me lève, et lui laisse la place. C'est bien normal. Ce crétin ajoute ensuite : "Si vous voulez de la place assise, allez en queue il y en a !"
Une fois sa tâche accomplie, notre contrôleur s’adresse aux autres voyageurs et là, je vois qu'il sort son sermon sur le fait que le pass Navigo ne donne pas accès aux premières classes. Certes... ah oui ? Deux jeunes femmes visées se lèvent et cherchent désespérément une place en seconde où déjà, il n'y a pour ainsi dire plus.
A mon tour d'être contrôlé avec une voyageuse qui est souvent à mes cotés le matin. Le contrôleur nous ressort sa narration à propos des premières, et ajoute que si nous voulons rester, nous devons nous acquitter de 25 €. Sinon, nous devons sortir et aller en seconde. Nous protestons un peu dans le sens où cette forme de répression facile n'est là que pour faire du fric et qu'en aucun cas, lorsqu’il y a des problèmes (retards, suppression de trains...) , nous ne pouvons à notre tour, verbaliser la SNCF. Le contrôleur nous explique alors que la dame en face, qui semble venir de loin, possède un titre de 1ère, et que doit-il lui répondre s'il n'y a plus de places car occupées par des personnes munis de pass Navigo (il est abruti en plus) ? Hummm ? Et bien, si moi personnellement - ça ne m'est jamais arrivé en 2 ans en prenant le train matin et soir tous les jours - je me vois interpeller par un quidam muni d'un tel billet, je me lève, et lui laisse la place. C'est bien normal. Ce crétin ajoute ensuite : "Si vous voulez de la place assise, allez en queue il y en a !"
Cet énergumène ne travailles pas c'est pas possible.. Et les correspondances alors ? C'est toi qui va arrêter le train pour la Défense quand le train arrive à la bourre à Paris Saint Lazare ? (8h13 au lieu de 8h08) Si on va en queue comme suggéré, le temps que l'on traverse le quai bondé de voyageurs, la correspondance de 8h15 est ratée, et nous impose alors un retard entre 20 et 30 minutes même s'il y a un train 10 minutes après !
Quand bien même, les premières sur cette ligne ne devraient pas exister !
Enfin et surtout, l'arrivée à Paris fut des plus surprenante : le contrôleur est resté dans l'habitacle des premières et un à un, balayait les voyageurs du même sermon en leur interdisant les places vacantes. Il aurait été agent de la circulation, il n'aurait pas été plus compétent !
Bref, les usagers se sont exécutés et ont bien ronchonnés soit suffisamment fort pour que l'on les entendent, soit en marmonnant mais leurs visages ne trompaient pas...
Pris d'une montée d'adrénaline presque qu'assurée, j'ai attendu que tous ces voyageurs trouvent leur place DEBOUT dans le couloir et j'ai crié :
"Messieurs-dames, la prochaine fois, faîtes grève de présentation des titres de transport et pas de façon individuelle mais groupée et solidaire !"
j'ai attendu un peu les réactions qui n'ont pas tardés :
"Oui c'est vrai, il a raison..." entendis-je alors. J'en profita pour rajouter :
"Quand nos trains on 1h30 de retard, on ne peut rien dire et on doit fermer nos gueules alors si vous voulez que ça change..."
Le compartiment des premières est resté occupé d’une seule personne laissant ainsi une bonne quarantaine de sièges inoccupés. Si je multiplie ce nombre de places par le nombre de compartiments 1ère du train, cela laisse à réfléchir quant à l’organisation sur le confort des voyageur empruntant le train chaque jour.
Merci au gros bonhomme qui régit cette campagne de verbalisation stupide et lâche. C’est plus facile d’agir ainsi que d’améliorer la qualité du service de ses clients.
Bonne journée.
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