Découvrez le blog de l'Assemblée des Associations des Usagers de Paris Saint Lazare - AAUPSL

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Cette Assemblée permet aux associations de défense des usagers des diverses lignes aboutissant à Paris Saint-Lazare, de mettre en œuvre une démarche commune et solidaire au niveau d’un territoire élargi tout en respectant l’identité et les objectifs de chaque association adhérente.
Les associations membres sont : Bueil à Toute Vap’Eure (27) - Le Comité des usagers du Mantois (78) et l’AVUC Dieppe (76).

Signez la pétition : non au stationnement payant à Bonnières

La municipalité de Bonnières sur Seine a l'intention de rendre le parking de la gare payant. Face à cette injustice, le Comité propose de signer la pétition en ligne. Merci de signer la pétition, et divulguez la auprès de vos contacts.

Pour signer la pétition cliquez sur le lien suivant :
http://www.petitionpublique.fr/?pi=PPB78270

Note : Il n'y pas de doublon avec les personnes ayant signé la pétition sur papier.

jeudi 7 avril 2011

Deux preuves supplémentaires de l'incurie et de l'inertie de la direction de la SNCF

Hier, mercredi 6 avril, nous avons eu une nouvelle preuve de l’incurie et de l’inertie de la direction de la SNCF face aux retards et/ou suppressions de trains.

En effet, lorsque nous sommes arrivés à la gare de Bonnières pour prendre le train de 7h37, le quai était bondé, et nous avons tout de suite compris qu’il y avait encore une galère avec le train précédent. Effectivement, le train de 7h19 avait été annoncé avec un retard dont on ne connaissait ni la durée ni les motifs !

A 7h35, sans aucune annonce pour prévenir les usagers de son passage, un train direct est passé à toute vitesse sans s’arrêter et sans avoir été annoncé. A 7h40, un train Bombardier entre en gare et l’ensemble des usagers des trains de 7h19 et de 7h37 montent dans ce train qui s’est immédiatement transformé en bétaillère. Aucune annonce pour indiquer s'il s'agit du train de 7h19 et si le train de 7h37 suit ! En revanche, une annonce a été faite en gare de Rosny pour indiquer que le train de 7h37 au départ de Bonnières était supprimé afin de ne faire circuler qu’un seul train et de réguler la circulation à la suite du retard du train de 7h19 ! Ceci nous a été annoncé par téléphone par une de nos amies qui avait emprunté ce train.

A 7h45, puis à 7h49, nous avons vu passer un train express à toute vitesse, mais aucun des deux ne s'est arrêté. Louis Gomez, le président de notre Comité, décide alors d’intervenir et va voir le guichetier pour lui demander à quelle heure nous allons avoir un train. Celui-ci lui indique que nous aurons un train à 7h52. Mais à 7h52, de train à l’horizon, point. En revanche, à 8h02, puis à 8h05, encore des trains express sans arrêt ! Au total, depuis 7h20, nous aurons vu 5 trains express nous passer sous le nez.

A 8h10, le guichetier s’est très aimablement déplacé pour venir nous dire qu’en fait, nous n’aurions de train qu’à 8h20 ! Ceci, probablement, pour pouvoir laisser passer le train fret qui a précédé l’arrivée de notre train... Bien entendu, impossible de joindre un seul responsable à Paris Saint Lazare.

Ce 6 avril au matin, nous avons dû une fois de plus faire face à la désorganisation interne et au manque de réactivité de ces responsables qui laissent volontairement perdurer une situation de plus en plus explosive, et font passer le message suivant aux usagers par certains contrôleurs : vous utilisez un pass navigo pour être transportés, pas pour voyager dans des conditions de transport acceptables
. Nous n'avons pu que constater encore une fois que la direction de la SNCF continue à se moquer de nous et préfère laisser s’engouffrer dans un seul train trop petit l’équivalent de deux trains plutôt que de faire arrêter un train express pour nous permettre de ne pas arriver trop en retard à notre travail.

Actuellement, la situation est et reste la suivante : trains Bombardier trop courts, transformés en demi-trains aux heures de pointe matin et soir, donc en bétaillères, trains corail inadaptés, dotés de 3, voire de 4 wagons de première classe, usagers chassés de ces wagons de première classe par les contrôleurs et contraints de voyager en seconde classe tassés comme des sardines, et depuis quelques semaines, les vieux coucous jaunes rénovés sont eux aussi délestés de deux ou trois wagons, donc trop petits pour le nombre de voyageurs qui les empruntent.

Et le soir de ce même jour, la situation ne s'est pas améliorée, bien au contraire ! A 18h20, en gare de Paris Saint Lazare, il nous a été annoncé que le train de 18h33 serait mis à quai très tardivement en raison d’importantes difficultés d’acheminement, et un retard de 15 minutes figurait déjà sur le tableau d’affichage. A 18h33, ce train a été annoncé comme en cours d’acheminement et partant de la voie 16, et il est effectivement entré en gare, mais à 18h40, il affichait 20 minutes de retard.

Des amis m'ont appelée pour me dire qu'ils étaient dans le train de 18h53 à la voie 24, et qu'il était préférable de le prendre, car il n'y avait aucune information quant au départ du train de 18h33. Me trouvant sur le quai de la voie 16, et n'ayant pu obtenir aucune information des agents SNCF qui s'y trouvaient aussi, j'ai essayé de passer par le souterrain pour gagner du temps et rejoindre la voie 24 , mais c’était impossible. Il y avait une marée humaine qui attendait dans l'escalier et dans le souterrain l’affichage du train de 18h33, si bien que j'ai dû rebrousser chemin et courir vers la voie 24. Je suis arrivée à monter dedans et surtout à trouver une place assise pour l'amie qui m'accompagnait et qui était épuisée. Le train était plein, il a lambiné une partie du trajet et est arrivé à Bonnières avec 8 minutes de retard. Je ne sais pas si le train de 18h33 est parti ou s’il a été supprimé, mais deux galères dans la même journée, c’est vraiment trop !

Les usagers et leurs associations informent la direction de la SNCF qu'ils refusent de céder devant le diktat imposé par un certain nombre d’irresponsables qui laissent volontairement perdurer une situation de plus en plus explosive et qui, malgré réunions et discussions avec les associations, non seulement n’apportent aucun changement notoire, mais encore donnent l’impression de vouloir délibérément et de façon significative accroître la dégradation de nos conditions de transport.

Sylvie, membre du Comité de défense des usagers de l'Ouest francilien.

Nous vous invitons à réagir à cet article sur notre forum à l'adresse suivante http://usagersgares.asrun.eu (cliquez sur le lien)

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