Je prends le train depuis une dizaine d’années et je constate une dégradation flagrante des moyens de transport. De moins en moins de trains à deux étages, de plus en plus de monde et c’est la cohue quasiment tous les soirs à Paris Saint Lazare.
Jusqu’à présent, Je bougonnais dans mon coin et je subissais ma journée quand soudainement le 5 novembre, ma vie ferroviaire est devenue un enfer. Je m’explique :
Après avoir habité 4 ans à Bonnières sur seine à deux minutes de la gare, j’ai été m’installer dans l’Eure, à Fourges. Mes conditions de voyages se sont alors dégradées à vitesse grand V. J’étais prête à faire plus de transport, à avoir des journées plus longues, mais je n’ai pas anticipé le fait d’habiter un village coupé du monde sans aucun passage de car en direction de Bonnières. Jamais je n’aurais cru devoir aller au travail en vélo, arriver chez moi le soir à 21H00 à cause des intempéries ! Cette situation invraisemblable m’a conduit à côtoyer les gens du Comité.
Je connaissais ces personnes de vue et parfois je ricanais intérieurement devant leurs agitations sur les quais. Je me suis bien trompée. Ils se mobilisent pour vous et moi et ils s’inquiètent au nom du Collectif !
J’ai horreur des groupes, des associations et de tout ce qui peut y ressembler ! Cela m’effraie de devoir prendre des responsabilités supplémentaires, de devoir sortir de mon train train quotidien, de me compliquer l’existence… Pour autant, je bénéficie actuellement de l’appui du Comité et cela m’a fait réfléchir. Il faut les rejoindre et participer ensemble à l’amélioration de nos moyens de transport. Avec les moyens de communication actuels ça ne prend que 5 minutes de notre précieux temps.
Bon courage à tous sur les quais, il caille en ce moment !
Aurore
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