Jusqu'à quand la direction de la SNCF va-t-elle se moquer de nous ?

Ce jeudi 23 juillet 2009, sur le quai de la gare de Bonnières, les usagers, dont quelques membres du Comité, attendaient l’arrivée du train de 7h32 sous une pluie battante lorsque la guichetière a annoncé la suppression de ce train, soulevant un tollé général. Furieux, nous nous sommes immédiatement rendus au guichet de la gare pour connaître les raisons de la suppression de ce train. Louis Gomez, en tant Président du Comité, a demandé à la guichetière d’appeler un responsable à Mantes afin de faire arrêter un train tout en essayant, de son côté, de joindre quelqu’un. En vain, la guichetière n’obtenait pas de réponse et Louis non plus. Devant l’insistance de Louis, la guichetière a rappelé la gare de Mantes et a obtenu l’arrivée d’un responsable de la gare de Rosny.
A 7h50, nous avons vu passer un train jaune-orange à deux étages, vide, faisant monter d’un cran la colère des usagers qui ont menacé de descendre sur les voies pour faire arrêter le prochain train. Louis Gomez, furieux, a alors téléphoné à une personne responsable de la Gare Saint-Lazare qu’il connaît bien pour lui expliquer la situation et lui demander de faire arrêter un train avant l’arrivée de celui de 8h19. Cette personne est immédiatement intervenue et effectivement, un train est entré en gare de Bonnières à 8h00.

Il semblerait que le train de 7h32 ait été supprimé parce qu’il était plein d’eau !!! Si tel est le cas, c’est une mauvaise plaisanterie de la part de la SNCF : en effet, les usagers du train de 7h32 ont remarqué qu’après un orage ou par temps de pluie, le sol et les sièges de ce train sont toujours trempés car les fenêtres sont restées ouvertes pendant la nuit. Les usagers comprennent surtout que la SNCF préfère supprimer un train parce qu’il est mouillé, alors que quelques kleenex suffisent à sécher les sièges, en revanche, cela ne la dérange pas de faire circuler des trains dont la saleté risque de propager des virus en tout genre.

Pour agrémenter encore ce début de journée, le train arrêté à Bonnières à 8h00 a eu 25 minutes de retard à l’arrivée à Paris SL en raison d’un problème survenu en gare de Houilles...

Sans l’intervention de Louis ce matin, nous aurions tous été contraints d’attendre le train de 8h19, en espérant qu'il ne soit pas supprimé non plus... Hier, le train de 7h15 a été supprimé en raison, a-t-il été indiqué à un voyageur de Vernon, de l’absence du chauffeur ou du contrôleur, ce matin c’est celui de 7h32, et ceci pour des prétextes complètement futiles.

Louis a écrit à Guillaume Pépy le 19 juillet pour lui faire part de la désorganisation croissante du trafic de notre ligne et lui faire des propositions visant à améliorer nos conditions de transport. Cette lettre n’a toujours pas reçu de réponse.

Nous insistons auprès de la direction de la SNCF sur les conséquences sur nos emplois de ces suppressions de train quotidiennes, intempestives et arbitraires : actuellement, plusieurs personnes sont menacées de licenciement pour retards répétés, sachant que ces personnes auront beaucoup de difficultés à retrouver un emploi du fait de leur lieu de domicile et de la pagaille qui règne sur la ligne. Par ailleurs, il n’est pas admissible que nous ne puissions pas joindre immédiatement un responsable à Mantes dans une situation comme celle de ce matin et qu’il ait fallu l’intervention de Louis auprès d’une responsable de Paris Saint-Lazare pour que nous obtenions l'arrêt d'un train. Nous demandons donc à la direction de la SNCF de prendre toutes les mesures qui s'imposent pour qu'en cas de suppression vraiment inévitable d'un train, il y ait automatiquement arrêt du train suivant, même s'il est direct. Nous insistons également sur l'exaspération croissante des usagers en ce moment, avec les conséquences et les débordements auxquels elle pourrait conduire certains usagers menacés ans leur emploi.

Bonne journée à tous.

Sylvie

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