Mercredi 21 novembre - Gare de Paris Saint Lazare
Ce matin mercredi 21 novembre, j'arrive à la gare de Bréval pour prendre le train de 9H29. A 9H30 on nous annonce un retard de 30 minutes en raison d'un "incident technique". Avec d'autres voyageurs j'ai pris mon mal en patience. 10H00 pas de train. A 10H03 on nous annonce 50 minutes de retard ! La question que l'on se posait c'est : est-ce 50 minutes de retard par rapport à l'horaire prévu ? Ou est-ce 50 minutes depuis la nouvelle annonce ? Si c'était le cas, ça nous faisait un train à 10H50. Heureusement c'était par rapport à son heure de passage. A 10H20 enfin nous quittions Bréval. Peu avant l'arrivée à Paris St Lazare, nous avons appris par une annonce faite par le contrôleur que le retard était en raison de la présence d'obstacles déposés sur les voies entre Lisieux et Bernay. Nous sommes arrivés à 11H00 à Paris voie 26.
Sur la voie 27, il y avait un rassemblement de cheminots grévistes qui s'apprêtaient à faire leur assemblée générale. Comme je travaille dans les médias, je me suis glissé parmi les grévistes, et j'ai discuté avec l'un d'eux. Nous avons parlé de leurs revendications et de leur mobilisation. La discussion était très conviviale et sans agressivité. Mais lorsque j'ai demandé au gréviste ce qu'il pensait des sabotages qui ont eu lieu ce matin, celui ci a changé radicalement. "La je ne vous parle plus" m'a t'il répondu sèchement. "En êtes-vous sûr qu'il s'agit bien de sabotage ? D'où tenez-vous cette info ? De l'AFP*" lui ai-je répondu. "De l'AFP ? Oui parce que c'est l'Elysée qui leur a dit ça. Si vous relayez les c*** que raconte l'Elysée, et bien vous êtes un mauvais journaliste ! Vérifiez bien vos infos avant de raconter n'importe quoi. Sur ce la discussion est close." L'homme a tourné les talons, et a rejoint ses collègues qui rentraient dans une salle interdit aux médias.
Franck
* : AFP = Agence France Presse
Ce matin mercredi 21 novembre, j'arrive à la gare de Bréval pour prendre le train de 9H29. A 9H30 on nous annonce un retard de 30 minutes en raison d'un "incident technique". Avec d'autres voyageurs j'ai pris mon mal en patience. 10H00 pas de train. A 10H03 on nous annonce 50 minutes de retard ! La question que l'on se posait c'est : est-ce 50 minutes de retard par rapport à l'horaire prévu ? Ou est-ce 50 minutes depuis la nouvelle annonce ? Si c'était le cas, ça nous faisait un train à 10H50. Heureusement c'était par rapport à son heure de passage. A 10H20 enfin nous quittions Bréval. Peu avant l'arrivée à Paris St Lazare, nous avons appris par une annonce faite par le contrôleur que le retard était en raison de la présence d'obstacles déposés sur les voies entre Lisieux et Bernay. Nous sommes arrivés à 11H00 à Paris voie 26.
Sur la voie 27, il y avait un rassemblement de cheminots grévistes qui s'apprêtaient à faire leur assemblée générale. Comme je travaille dans les médias, je me suis glissé parmi les grévistes, et j'ai discuté avec l'un d'eux. Nous avons parlé de leurs revendications et de leur mobilisation. La discussion était très conviviale et sans agressivité. Mais lorsque j'ai demandé au gréviste ce qu'il pensait des sabotages qui ont eu lieu ce matin, celui ci a changé radicalement. "La je ne vous parle plus" m'a t'il répondu sèchement. "En êtes-vous sûr qu'il s'agit bien de sabotage ? D'où tenez-vous cette info ? De l'AFP*" lui ai-je répondu. "De l'AFP ? Oui parce que c'est l'Elysée qui leur a dit ça. Si vous relayez les c*** que raconte l'Elysée, et bien vous êtes un mauvais journaliste ! Vérifiez bien vos infos avant de raconter n'importe quoi. Sur ce la discussion est close." L'homme a tourné les talons, et a rejoint ses collègues qui rentraient dans une salle interdit aux médias.
Franck
* : AFP = Agence France Presse
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