Comité des Usagers des Gares de Rosny, Bonnières,
Port-VILLEZ, Mantes la jolie et mantes la ville
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E-mail : usagersgares@aol.com – 01 30 42 29 26
blog: http//usagersgares.blogspot.com
Madame Anne-Marie IDRAC
Présidente de la SNCF
Courrier électronique
25 novembre 2007,
Madame la Présidente de la SNCF,
Au terme d’un conflit qui a débuté le 18 octobre, réactivé le 13 novembre pendant dix jours et qui pourrait reprendre courant décembre, notre Comité souhaite tirer un premier bilan. (le retour à un service normal n’est prévu que le lundi 26 novembre).
Ce conflit a été extrêmement néfaste pour les usagers, pour la crédibilité du service public de transport et pour l’environnement, quelques semaines après le Grenelle de l’Environnement.
Notre Comité considère qu’il y a eu une mauvaise gestion de ce conflit, une négociation entre les parties prenantes dans ce conflit, Gouvernement, Direction de la SNCF et Fédérations de Cheminots pouvait avoir lieu plus tôt, par exemple lors du week-end du 17.
Des leçons de ce conflit devraient être tirées pour l’avenir. Dans ce but, notre Comité fait d’ores et déjà plusieurs propositions :
· Reconnaissance du rôle de partenaires aux associations d’usagers.
· Mise en place d’un dialogue social au sein de la SNCF pour éviter les conflits.
· Reconnaissance d’autres modes d’action que la grève.
· Dédommagement systématique et équitable des usagers en cas de conflit.
· Création de nouvelles instances de concertation de proximité pour l’amélioration des transports collectifs avec participation des usagers organisés.
· Grenelle des transports Franciliens.
Notre Comité exige une compensation financière proportionnelle aux conséquences de la paralysie du trafic ferroviaire. Nous ne demandons pas une aumône car après le 18 octobre, la réduction fut basée sur deux jours, soit moins de dix euros alors que le conflit dura six jours. Nous ne demandons pas non plus le remboursement des dépenses induites par ce conflit : frais supplémentaires de déplacements et d’hébergement, frais de gardes d’enfants, pertes de salaire, arrêts maladie, etc. Nous demandons la GRATUITE pour une durée d’un mois. Après ce conflit, une simple réduction serait perçue comme un manque d’égard supplémentaire par les usagers. Conscient du poids financier de cette compensation, notre Comité considère qu’elle devrait prise en charge par l’Etat et par la SNCF.
Notre Comité qui a toujours eu une démarche citoyenne et qui n’a jamais préconisé le non-achat de titres de transport, vous alerte. Nous constatons un vif ressentiment des usagers à l’égard de la SNCF, nombreux sont ceux qui s’apprêteraient à ne pas acheter de titre de transport en décembre. Nous vous invitons donc à prendre rapidement une mesure forte et équitable. La SNCF et L’Etat doivent s’engager sans ambiguïté à prendre des mesures compensatoires avant la fin de la semaine.
D’autre part, j’attire votre attention sur les dysfonctionnements qui règnent sur notre ligne : retards répétitifs, suppressions de trains, pannes de matériel, manque de coordination entre Rouen et Saint-Lazare au détriment des usagers Franciliens, etc. Malgré des demandes réitérées nous ne savons toujours pas si la SNCF honorera ses engagements de rétablissement de l’ensemble des dessertes dans quelques jours à compter des horaires d’hiver.
(Modifications et suppressions de dessertes depuis décembre 2006 du fait des travaux dans le tunnel de Venables).
En vous assurant du discrédit durable de la SNCF auprès des usagers, ce que je déplore comme citoyen et responsable associatif, je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes salutations distinguées et de ma considération.
Louis GOMEZ, président du Comité
Copie à Monsieur Xavier BERTRAND, Ministre du Travail
Copie pour information à Monsieur Jean-Paul HUCHON, Président de la région Ile de France et du STIF.
Publication sur le blog du Comité.
Copie à la presse
Madame Anne-Marie IDRAC
Présidente de la SNCF
Courrier électronique
25 novembre 2007,
Madame la Présidente de la SNCF,
Au terme d’un conflit qui a débuté le 18 octobre, réactivé le 13 novembre pendant dix jours et qui pourrait reprendre courant décembre, notre Comité souhaite tirer un premier bilan. (le retour à un service normal n’est prévu que le lundi 26 novembre).
Ce conflit a été extrêmement néfaste pour les usagers, pour la crédibilité du service public de transport et pour l’environnement, quelques semaines après le Grenelle de l’Environnement.
Notre Comité considère qu’il y a eu une mauvaise gestion de ce conflit, une négociation entre les parties prenantes dans ce conflit, Gouvernement, Direction de la SNCF et Fédérations de Cheminots pouvait avoir lieu plus tôt, par exemple lors du week-end du 17.
Des leçons de ce conflit devraient être tirées pour l’avenir. Dans ce but, notre Comité fait d’ores et déjà plusieurs propositions :
· Reconnaissance du rôle de partenaires aux associations d’usagers.
· Mise en place d’un dialogue social au sein de la SNCF pour éviter les conflits.
· Reconnaissance d’autres modes d’action que la grève.
· Dédommagement systématique et équitable des usagers en cas de conflit.
· Création de nouvelles instances de concertation de proximité pour l’amélioration des transports collectifs avec participation des usagers organisés.
· Grenelle des transports Franciliens.
Notre Comité exige une compensation financière proportionnelle aux conséquences de la paralysie du trafic ferroviaire. Nous ne demandons pas une aumône car après le 18 octobre, la réduction fut basée sur deux jours, soit moins de dix euros alors que le conflit dura six jours. Nous ne demandons pas non plus le remboursement des dépenses induites par ce conflit : frais supplémentaires de déplacements et d’hébergement, frais de gardes d’enfants, pertes de salaire, arrêts maladie, etc. Nous demandons la GRATUITE pour une durée d’un mois. Après ce conflit, une simple réduction serait perçue comme un manque d’égard supplémentaire par les usagers. Conscient du poids financier de cette compensation, notre Comité considère qu’elle devrait prise en charge par l’Etat et par la SNCF.
Notre Comité qui a toujours eu une démarche citoyenne et qui n’a jamais préconisé le non-achat de titres de transport, vous alerte. Nous constatons un vif ressentiment des usagers à l’égard de la SNCF, nombreux sont ceux qui s’apprêteraient à ne pas acheter de titre de transport en décembre. Nous vous invitons donc à prendre rapidement une mesure forte et équitable. La SNCF et L’Etat doivent s’engager sans ambiguïté à prendre des mesures compensatoires avant la fin de la semaine.
D’autre part, j’attire votre attention sur les dysfonctionnements qui règnent sur notre ligne : retards répétitifs, suppressions de trains, pannes de matériel, manque de coordination entre Rouen et Saint-Lazare au détriment des usagers Franciliens, etc. Malgré des demandes réitérées nous ne savons toujours pas si la SNCF honorera ses engagements de rétablissement de l’ensemble des dessertes dans quelques jours à compter des horaires d’hiver.
(Modifications et suppressions de dessertes depuis décembre 2006 du fait des travaux dans le tunnel de Venables).
En vous assurant du discrédit durable de la SNCF auprès des usagers, ce que je déplore comme citoyen et responsable associatif, je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes salutations distinguées et de ma considération.
Louis GOMEZ, président du Comité
Copie à Monsieur Xavier BERTRAND, Ministre du Travail
Copie pour information à Monsieur Jean-Paul HUCHON, Président de la région Ile de France et du STIF.
Publication sur le blog du Comité.
Copie à la presse
1 commentaire:
Bonjour,
En effet la S.N.C.F. était en grève il y a peu. On comprend que les usagers puissent être zélés, néanmoins le droit de grève est reconnu et a pour but un dérangement de la société. Réduire la question à savoir s'il s'agit plus ou moins d'une frustration personnelle est vraiment très triste comme raisonnement et vision de l'avenir, d'autre part, malheureusement, cela fait doucement sourire lorsque l'on voit que dans un courrier destiné à des représentants de la Nation vos petits tracas de la ligne de votre coin est évoqué sans faire référence aux problèmes nationaux que subissent le chemin de fer par manque d'entretien des voies.
Je précise que je travaille dans une entreprise privée par conséquent aucune complaisance volontaire envers telle ou telle catégorie ne pourrait m'être accordée.
Merci pour l'ouverture d'un débat concret à la vision lointaine.
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